Yann Leguay (Overtoon Showcase) Werktank
Volta
Dates et heures
- Du 31 Oct 2019 au 3 Nov 2019 de 10:00 à 18:00
Le lieu
Etablissement des Soeurs Notre-Dame
- Supporté par
-
A propos de
Yann Leguay
L'artiste sonore bruxellois Yann Leguay, défini comme un "saboteur de médias" par le Consumer Waste cherche à plier la matérialité sonore à l'aide de moyens basiques, sous forme d'objets et vidéos ou lors d'installations et de performances. Son mépris flagrant pour les normes acceptées du comportement audio s'approprie des machines inhabituelles pour la lecture de supports audio : l'utilisation d'une meuleuse d'angle pour effectuer la destruction en direct d'un microphone, l'utilisation de disques durs ouverts comme platines... Son activité est tout aussi déviante, qu'il s'agisse e travailler sur un disque sérigraphié, un 45 tours de 7 pouces sans rond central ou un disque composé d'enregistrements de vinyle grattés au scalpel. Sa 'Phonotopie' propose une approche conceptuelle des supports d'enregistrement. Yann Leguay est également commissaire de la série DRIFT sur l'étiquette Artkillart. Il est également impliqué dans de nombreux projets collectifs tels que des recherches radiophoniques.
Médias
Volta
Au cours des dernières années, les travaux de Yann Leguay se sont concentrés sur divers médias et interfaces utilisant le son mécanique comme instrument de musique. Au fur et à mesure que la technologie évolue, la mécanique disparaît et est remplacée par des charges électriques et des composants électroniques miniaturisés. Le projet Volta aborde ce changement et explore le potentiel de l'électricité en tant que source. Utilisant la technique d'un haut-parleur à plasma, l'installation consiste en un arc électrique pur produisant un son de lui-même. Un fichier sonore est envoyé dans le courant haute tension et une voix émerge de l'arc. Le texte provient d'une résidence radio réalisée avec le collectif ∏-node ; les mots sont la traduction du bruit du réseau internet traité avec un logiciel de synthèse vocale puis lu par Jean-François Blanquet. Le résultat devient un oracle errant entre présent et futur, entre identification et matérialité.