Linda Sanchez
La détente - 11752 mètres et des poussières…,
Dates et heures
- Du 31 Oct 2019 au 3 Nov 2019 de 10:00 à 18:00
Le lieu
Galerie du Beffroi
A propos de
Linda Sanchez
Le travail de Linda Sanchez joue avec les lois et les phénomènes physiques (propriétés, combinaison, changement d’état). Elle produit des gestes de capture, de relevé, de prélèvement et développe des outils et des dispositifs d’observation. Le mouvement, autant transcrit que réactivé trame une grande partie de ses travaux. Sur la question de la surface et du plan (et des phénomènes inter faciaux), elle explore de nouvelles occurrences et méthodes de travail, jouant aussi sur des codes culturels et éthiques (réponses in situ, mise en scène et représentations). Après un DNSEP de l’ESAAAnnecy en 2006, elle a notamment exposé au 62e Salon de Montrouge, aux Révélations Emerige dont elle a été lauréate, à l’IAC de Villeurbanne et à la Villa Arson à Nice en janvier 2019. Elle mène plusieurs projets de collaboration avec des chercheurs, écrivains, artistes. Après une année passée à la Casa de Velazquez à Madrid en 2015-2016, elle vit à Marseille. Lauréate du Prix Découverte des amis du Palais de Tokyo 2018, elle réalise en 2019 une exposition personnelle au Palais de Tokyo.
Médias
La détente
En ouvrant la porte, le visiteur, déclenche malgré lui l’œuvre qui se présente sous ses yeux. L'accident provoque la chute des feuilles qui se mettent en mouvement mollement, se couchant presque et révélant ainsi une multitude de manières de tomber. Tout est variable : leur espacement, leur nombre, leur geste. Un délicat ballet papier en constante évolution.
Médias
11752 mètres et des poussières…
Une goutte d’eau en macro glisse longuement sur une surface dont on ne distingue ni les bords, ni la pente ni la nature. Le point de vue est à l’angle mort de la goutte d’eau. L’infinie glissade de la goutte est réalisée grâce à un outil qui lui fait faire du surplace. C’est la surface qui remonte à contresens de sa descente. Le filmage (course poursuite) s’apparente aux techniques de documentaire animalier sauvage. Le film a été réalisé sur le toit du château d’eau de Décines-Charpieu. La bande son est l’environnement direct et sans retouche du tournage (vent, cloches d’églises, chien qui aboie…).